L'avènement de l'hospitalisation privée s'est faite de façon discrète car en ce temps là, ce qui dominait était l'exercice de la médecine gratuite au niveau des structures de santé publique.

L'hospitalisation privée et avec elle l'exercice de la médecine libérale, surtout la chirurgie ont été consacré en octobre 1988 par décret et des textes d'application organisant la profession. Textes que tout praticien peut consulter au niveau du journal officiel.

Il est mentionné dans ces textes, les conditions d'ouvertures, de fonctionnement et la prise en charge financière des actes par les patients qui s'y rendent.

Nous avons été une poignée qui avons investit dans ce créneau ô combien difficile, mais très important comme complément dans la couverture de santé du pays.

Trente ans après, il est vrai que le nombre de ces structures a augmenté, mais pas à la mesure de la demande.

Un élément fondamentale n'a pas été réalisé par la législation qui l'a prévu, c'est l'absence de nomenclature et de la tarification des actes réalisés. Ce qui pénalise ces structures qui restent des entreprises et doivent réaliser des gains pour pouvoir exister; en plus, cette absence de texte ne permet pas de faire bénéficier au juste tarif les assurés sociaux (CNAS) ou les assurés au niveau des caisses d'assurances et mutuelles (le remboursement partiel ou total des prestations).

De ce fait, une certaine approche méfiante règne entre ces structures et les patients.

Le développement de l'hospitalisation privée est nécessaire, pour ne pas dire vitale pour le système de santé algérien.

En conclusion, le secteur publique et le secteur privé : mêmes combats, mêmes devoirs, mêmes droits.