Si une discipline médicale n’a pu voir le jour, que grâce à la biologie, c’est bien la Néphrologie.
La Biologie, l’Immunologie, l’Anatomo-pathologie et l’Imagerie sont les quatre piliers de notre spécialité.
Les champs d’intervention et d’investigation de la Biologie, en Néphrologie, sont si nombreux, tels
que : le dépistage des maladies rénales aigues et chroniques, le diagnostic des troubles hydro-électrolytiques,
l’exploration des différentes fonctions exocrines et endocrines des reins, la caractérisation
précise d’une Protéinurie et / ou d’une Hématurie, l’identification pointue d’une lithiase, l’évaluation
de la fonction d’un Greffon rénal, l’appréciation de la Quantité de Dialyse délivrée à un patient, etc.
…, pour ne citer que quelques uns des plus courants, rendent compte de son importance ….
Dans notre exposé, nous nous limiterons volontairement à décrire que quelques aspects de la Biologie
Néphrologique, celle dite de ‘’routine‘’, certes, mais qui a à son ‘’compteur‘’ d’importants changements
et progrès, tous bénéfiques, au cours de ces dernières années.
Quelques uns des mots communs universels que nous partageons avec nos Collègues
Biologistes, comme : ACR, PCR, Free – Light, CKD-EPI, DFG, MDRD, Albumine Glyquée, Cystatine C,
N GAL, seront abordés.
La Classification Internationale de la Maladie Rénale Chronique, la so-called K DIGO, qui est si utile
aux Omnipraticiens comme aux Spécialistes, repose entièrement sur l’ACR et sur le DFG, tous deux
établis par les Biologistes. C’est dire, si besoin est, la place centrale, qui revient aujourd’hui, à la
Biologie, pour nous les Néphrologues.
La Biologie et la Néphrologie Algériennes sont unies pour le meilleur, notre conférence le démontrera
surement, je l’espère.
In finé : Raconter aux plus jeunes, pour ne pas oublier, un devoir de mémoire !

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