Résultats à long terme dans la chirurgie des syndromes dystoniques a propos de 84 électrodes implantés.

Brahim. Merrouche, S.Ibrir, L.Mahfouf

Service de Neurochirurgie Hôpital Salim zemirli el Harrach Alger

1. Introduction

La dystonie fait partie des mouvements anormaux qui ont un impacte négatif sur la vie des malades.

Les résultats insuffisants du traitement médical dans les formes sévères ont conduit à des  traitements neurochirurgicaux.

1. Materials et Méthodes

       Nous rapportons les résultats de notre série concernant la stimulation cérébrale profonde du GPI chez 42 patients (82electrodes implantés) (23 hommes et 19 femmes), 26 patients atteints de dystonie généralisée, 10 patients atteints de dystonie cervicale, 04 patients atteints d'hémidystonie. Sur le paln étiologique on a 21 cas de dystonies primaires, 11cas de dystonies secondaires et 10 cas de dystonies neurodegenerative (Syndrome de PEKAN). L'opération a été réalisée sous anesthésie générale standard. L'efficacité a été évaluée en comparant les scores sur les échelles d'évaluation de la dystonie clinique et fonctionnelle de Burke-Marsden-Fahn (BMFDRS) avant et après l'implantation (3 et 6 mois et 1 an après l'opération). Cette evaluation ne peut se faire complétement sur un enregistrement videofilmé, meme si cette approche rend de grands services, notamment pour la présélection des patients éloignés.

• RÉSULTATS

         Après 3 mois du geste chirurgical  l'amélioration du score clinique était de 40 %, le score fonctionnel  était de 22 %.  Après à 6 mois, elle était réspectivement : clinique : 56% et fonctionnelle : 46%.  Enfin à un an : l'amélioration  pour le score clinique : 84 % et le score fonctionnel : 95 %. Ces résultants était maintenant durant toute la péroide de stimulation.

1. Discussion

• un des aspects novateur de ce traitement est l’adaptation a des enfants d’une technique destinée initialement a une population adulte.
• La tolérance est excellente, et le jeune âge des enfants n’est pas une contre indication.
• L’interruption de la stimulation provoque constamment la réapparition des symptômes en quelques heures ou jours.
• Les meilleurs résultats ont été obtenus dans le groupe des dystonies primaires. (fonctionnel 85%, clinique: 90%).
• Dans le groupe des dystonies secondaires ou il y a une hétérogénéité clinique et étiologique, l’amélioration des scores cliniques variée de 45 a 55 %, alors le score fonctionnel est de 70%.

1. Conclusion

• La SCP a ouvert la voie à de nombreux espoirs dans une population jusqu'à maintenant quasi inaccessible à toute thérapeutique et devrait connaitre à l’avenir de nouveaux développements.
• Les indications de cette thérapie vivent une nouvelle expansion ces dernières années, allant du domaine des mouvements anormaux (MP, dystonie, tremblement) vers d'autres pathologies neuropsychiatriques.